J'oserais te penser
Que tu ne me dirais
Pas plus... que tes silences
Tu protèges ton corps
Vêtu de nudité
Dans le regard certain
de n'être... qu'intouchable.
Je suis si près de toi
Que tu ne me vois pas
Bien plus toi que toi-même
Une et deux.... à la fois
Car feindre d'être belle
De n'être que cela
Te permet d'être celle
Qu'un seul être verra
Cet habit d'Arlequin
Que j'ôte...
Pour enfin vivre...
Celle que je suis.
Je vais.... comme un voyage
Où m'amène la toile...
Univers mystérieux,
Poésie d'un visage
Ou d'un voile amoureux.
Je sers en transparence
Les instants fugitifs
De rêves incarnés...
J'ose, donner au temps
L'instant mélancolique
D'un poème d'amour
de tout ce qui n'est plus...
N'être...
Sans n'être là
Qu'illusion dans ces voiles
Qui dévoilent ton corps...
Je suis "fossilisée"
Immobile parfois
Mais tellement vivante
Si tu sais regarder